Ma mère, mon père, ma sœur, un ami proche… le cancer les a emportés beaucoup trop tôt.

Stéphane Rousseau,
Rémission

« J’ai à cœur le financement de la recherche parce que c’est la clé pour nous donner plus de temps. Pour moi, la Société de recherche sur le cancer représente notre meilleur espoir pour déjouer le cancer. »

Le cancer est une maladie qui touche tellement de gens. Nous connaissons tous une personne ou un proche qui a fait face au cancer. Mais pour l’acteur et humoriste Stéphane Rousseau, le cancer s’est acharné de manière tragique dans sa vie et celle de ses proches.

Lorsqu’il n’avait que 12 ans, il a perdu sa mère, Berthe, à la suite d’un cancer du côlon. Son père, Gilles, a succombé au même cancer en 2003. Puis, en 2009, sa sœur aînée Louise est morte du cancer du sein et des poumons. Plus récemment, le cancer a aussi emporté un cher ami à Stéphane, le compositeur canadien Patrick Bourgeois.

« Lorsqu’une personne est atteinte du cancer, toute la famille est affectée, » confie Stéphane. « On est en colère contre la maladie. Je n’ai conservé que des fragments de souvenirs de ma mère. Je ne me rappelle plus de sa voix, son parfum. Elle a passé les cinq dernières années de sa vie à l’hôpital, et elle était si fragile que l’on devait porter un masque et des gants pour lui rendre visite. »

Ces pertes personnelles successives ont profondément touché Stéphane. Par la suite, elles ont influencé son parcours professionnel et l’ont mené à jouer un rôle actif en tant que porte-parole pour la Société de recherche sur le cancer.

« Le temps est précieux, » dit-il. « Je veux que les chercheurs trouvent des solutions. Le temps est ce qui me manque le plus des personnes que j’ai perdues à la suite d’un cancer. Ils sont tous partis trop tôt. »

Depuis 2010, Stéphane s’est dévoué à la collecte de fonds et la sensibilisation pour une maladie qui continue à toucher sa vie, et la vie de ceux qui l’entourent. Il croit qu’avec le temps viendront des percées en recherche qui sauveront davantage de vies.

Face à ses pertes, Stéphane reste optimiste par rapport au progrès de la recherche, surtout lorsque l’on considère les avancées importantes en termes de traitement et d’amélioration des taux de survie.

« Le financement de la recherche me tient à cœur parce que c’est la clé pour nous donner plus de temps, » dit Stéphane. « Pour moi, la Société de recherche sur le cancer représente notre meilleur espoir pour déjouer le cancer. »

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